Title
Document Type
Article
Publication Date
Summer 2014
Publisher
Coordination Internationale des Chercheurs sur les Littératures Maghrébines
Abstract
Cet article se propose d’examiner la manière dont Invisibles (2011) de Nasser Djemaï confère une présence scénique aux vieux immigrés maghrébins qui ont toujours vécu à l’ombre des regards et des consciences. Présence spectrale, ils hantent de leur vieillesse les foyers, errent dans les cafés, se posent sur les bancs publics sans que personne ne les voie. En particulier, cet article examine la manière dont cette pièce inscrit en plein le risque de la perte de l’histoire, et la fantomisation de l’humain ; comment elle fait surgir un rapport nouveau à l’espace, à l’histoire et au présent, en mettant en scène la performance d’une nouvelle hospitalité. This article centers on the way Nasser Djemaï’s Invisibles (2011) stages the experiences of ageing Maghrebi immigrants. In the twilight years of their lives, they remain a haunting presence lurking in the shadows of national consciousness. In particular, the present article examines the way Djemaï turns the stage into a site of memory to honor the lives of those who have been immured in oblivion. It analyzes the performative strategies as well as the rhetoric of hospitality and home that the playwright uses to foreground the history of these invisible men.
Recommended Citation
Boutouba, J. (2014). Ancres invisibles. Expressions Maghrébines, 13(1), 129–144.
Included in
Feminist, Gender, and Sexuality Studies Commons, French and Francophone Language and Literature Commons, Modern Languages Commons, Modern Literature Commons
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